Steak au poivre à la mijoteuse

By Sozan

Redécouvrir le steak au poivre : et si la mijoteuse devenait votre meilleur allié en cuisine ?

Il y a quelques années, un mardi soir en plein hiver, je suis rentré du bureau à 20h passées, éreinté, affamé et sans le moindre courage pour cuisiner. Ce soir-là, j’ai mangé un reste de céréales devant un épisode de série, en me disant : Il faut vraiment que je trouve une autre façon de gérer mes dîners en semaine.

Depuis, la mijoteuse a transformé mes fins de journée. Et je vous le dis sans exagérer : le steak au poivre à la mijoteuse est devenu mon plat doudou du mercredi soir. Riche en goût, tendre à souhait, et surtout, zéro stress. Mais pourquoi ce plat fonctionne-t-il si bien pour les jeunes actifs pressés ? On en parle tout de suite.

Un classique revisité pour nos quotidiens modernes

Quand on pense steak au poivre, on imagine souvent un plat sophistiqué, servi avec des frites maison dans une brasserie parisienne. Pourtant, cette recette peut être bien plus simple, plus accessible — et surtout, bien plus adaptée à notre réalité. Travailler 9h par jour, courir entre les transports, gérer une vie sociale (et Netflix), c’est déjà beaucoup. La cuisine doit s’adapter, pas l’inverse.

C’est là que la mijoteuse entre en jeu. Selon une étude de Statista, plus de 36 % des foyers français utilisent régulièrement des appareils de cuisson lents, principalement pour des raisons de confort, d’économie d’énergie et de goût. En effet, la cuisson lente permet de préserver la tendreté des fibres musculaires de la viande tout en concentrant les arômes, comme le confirme l’Institut Paul Bocuse.

Et ça change tout : vous préparez les ingrédients en 20 minutes le matin, et le soir, un plat chaud vous attend, prêt à être dégusté.

Pourquoi choisir le steak au poivre (et pas un autre) ?

Vous vous demandez sans doute pourquoi miser sur un steak au poivre plutôt qu’un autre plat mijoté plus connu comme le bœuf bourguignon. La réponse est simple : c’est un parfait compromis entre rapidité, protéines, légumes et goût relevé.

Voici pourquoi ce plat est un favori discret :

  • Il utilise des ingrédients abordables : surlonge, poivrons, oignon, tomates.
  • Il se cuisine sans effort technique particulier, parfait si vous débutez.
  • Il coche les cases d’un repas équilibré : viande maigre, légumes, féculents si vous l’accompagnez de riz ou de nouilles.
  • Il se réchauffe très bien le lendemain, donc idéal en batch cooking.

Et puis, entre nous, qui n’a jamais rêvé de retrouver chez soi le goût authentique d’un plat mijoté, sans devoir y consacrer son dimanche après-midi ? Pour une autre recette simple et réconfortante, vous pouvez aussi essayer ces pennes à la crème de noix de Grenoble, parfaites en soirée fraîche.

L’astuce qui change tout : la routine mijoteuse

Si vous êtes du genre à planifier vos repas de la semaine, intégrer une ou deux recettes à la mijoteuse peut changer radicalement votre rapport à la cuisine. Ce n’est pas qu’une question de gain de temps : c’est une charge mentale en moins.

Voici quelques habitudes faciles à adopter :

  • Choisir une journée (le dimanche ou le mardi soir par exemple) pour couper les légumes d’avance.
  • Préparer des sacs de cuisson à congeler, comme proposé dans cette astuce de 5 ingrédients 15 minutes.
  • Utiliser des recettes polyvalentes : le steak au poivre peut aussi se transformer en garniture de tacos ou de wraps le lendemain.

Et si vous hésitez encore à sauter le pas, vous pouvez explorer des alternatives comme les fusillis aux haricots et anchois qui se préparent en un clin d’œil et nécessitent peu de matériel.

À retenir pour bien commencer

Avant de passer à la recette, quelques éléments à garder en tête :

  • Moins d’ingrédients ne signifie pas moins de saveur.
  • La planification est votre meilleure alliée en cuisine quotidienne.
  • La mijoteuse est un outil puissant pour manger mieux sans sacrifier son temps libre.

Et surtout, cuisiner pour soi, même avec une machine, reste un acte de bienveillance personnelle. Alors, prêt à découvrir comment le steak au poivre à la mijoteuse peut devenir un incontournable de vos soirs de semaine ?

Bœuf au poivre en mijoteuse

Préparation étape par étape : et si on faisait simple ?

Cuisiner en semaine, ce n’est pas censé être un marathon. Le steak au poivre à la mijoteuse prouve qu’on peut obtenir un plat riche en goût, sans passer deux heures aux fourneaux. Mais attention : la simplicité ne veut pas dire négligence. Chaque étape de cette recette joue un rôle bien précis, et quelques ajustements peuvent faire toute la différence.

Les ingrédients : simples, mais pas simplistes

Commençons par le début. La force de cette recette, c’est sa capacité à sublimer des ingrédients quotidiens avec une technique de cuisson lente. Voici ce dont vous aurez besoin :

  • 900 g de bœuf surlonge, coupé en lanières (ou rumsteck si vous préférez une viande un peu plus maigre)
  • 3 cuillères à soupe d’huile végétale
  • ¾ cuillère à café d’ail en poudre
  • 1 cube de bouillon de bœuf
  • 60 ml d’eau chaude
  • 1 cuillère à soupe de fécule de maïs
  • ½ tasse d’oignon haché
  • 2 poivrons verts, grossièrement coupés
  • 1 boîte (410 g) de tomates cuites, avec leur jus
  • 3 cuillères à soupe de sauce soja
  • 1 cuillère à café de sucre blanc
  • 1 cuillère à café de sel

L’ail en poudre peut être remplacé par une gousse d’ail frais, mais attention à ne pas en abuser : la cuisson longue va amplifier les arômes. Les tomates cuites jouent ici un rôle d’agent liant et acidulant, équilibrant parfaitement le gras de la viande.

Petit plus : pour une version plus méditerranéenne, vous pouvez remplacer les poivrons par des courgettes, comme dans cette recette de pennes aux choux-fleurs, qui associe légumes doux et textures fondantes.

Préparer la viande : la seule étape qui demande un peu de chaleur

J’avais l’habitude de tout jeter dans la mijoteuse, cru, en pensant que « ça allait cuire pareil ». Grave erreur. Faire revenir la viande en amont fait toute la différence.

  • Chauffez l’huile dans une grande poêle à feu moyen.
  • Saupoudrez l’ail sur les lanières de bœuf.
  • Faites-les dorer environ 5 minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’elles soient bien caramélisées.

Pourquoi cette étape est-elle essentielle ? Lorsqu’on saisit la viande, une réaction chimique appelée réaction de Maillard se produit, créant une croûte savoureuse en surface. Cette étape est validée par de nombreux chefs, dont Cyril Lignac, qui explique que « la saisie, c’est ce qui donne le goût ». Pas besoin de frémir devant la poêle. Dix minutes suffisent.

Une fois dorée, transférez la viande dans la mijoteuse. Le plus dur est fait.

La sauce : votre meilleure alliée anti-plats fades

On sous-estime souvent la puissance d’un bouillon bien dosé. Prenez un petit bol et suivez ces étapes :

  • Dissolvez le cube de bouillon dans l’eau chaude.
  • Ajoutez la fécule de maïs et remuez jusqu’à ce que ce soit complètement lisse.

C’est ici que tout se joue. La fécule de maïs va épaissir naturellement la sauce pendant la cuisson, ce qui donnera cette texture nappante ultra agréable qu’on retrouve dans les plats mijotés asiatiques. Pour les curieux, c’est un processus de gélification thermique expliqué en détail par La Cuisine Scientifique de Hervé This.

Versez ce mélange directement sur la viande dans la mijoteuse.

L’assemblage : tout dans la mijoteuse, sans stress

Maintenant que la base est en place, ajoutez :

  • Les oignons hachés
  • Les poivrons verts
  • Les tomates cuites (avec leur jus)
  • La sauce soja
  • Le sucre et le sel

Mélangez légèrement pour bien répartir les ingrédients. Pas besoin de remuer toutes les heures, la mijoteuse fait le travail. Laissez les saveurs se développer tranquillement. Si vous aimez les recettes tout-en-un comme celle-ci, testez aussi ce pain maison facile, qui se marie à merveille avec un plat mijoté comme celui-ci.

Cuisson : deux options, selon votre emploi du temps

Voici le moment de choisir votre mode de cuisson :

  • Haute température (3 à 4 heures) : idéal si vous préparez le plat en début d’après-midi.
  • Basse température (6 à 8 heures) : parfait pour les journées au bureau. Préparez le tout le matin et laissez la magie opérer.

Dans mon cas, je lance la cuisson vers 7h45, juste avant de partir, et à 18h30, je rentre chez moi avec cette odeur réconfortante dans l’air. C’est comme si quelqu’un avait cuisiné pour moi toute la journée.

Conseils bonus de pro

  • Évitez d’ouvrir le couvercle pendant la cuisson : chaque ouverture fait chuter la température de 10 à 15 °C.
  • Si vous aimez vos légumes légèrement croquants, ajoutez les poivrons en fin de cuisson.
  • Vous avez une mijoteuse connectée ? Programmez le maintien au chaud une heure avant votre retour pour un service parfait.

Envie d’explorer d’autres recettes simples à base de légumes ? Essayez les spaghetti carbonara protéinés ou encore ce pain artisanal à 4 ingrédients qui accompagne à merveille le plat.

Dégustation et variantes : quand le steak au poivre s’adapte à votre quotidien

Vous êtes rentré(e) du boulot, la journée a été longue, et là, surprise : une mijoteuse pleine d’un steak au poivre fumant vous attend. C’est dans ces moments-là que la cuisine maison prend tout son sens. Mais pour que l’expérience soit vraiment complète, il faut penser à l’accompagnement. Et si, en plus, vous pouviez varier les plaisirs sans refaire toute la recette ? C’est exactement ce que propose cette partie.

Les accompagnements : bien plus qu’une garniture

La question se pose souvent en fin de cuisson : je le sers avec quoi, ce steak au poivre ? La bonne nouvelle, c’est que cette recette s’adapte à plusieurs types de féculents ou de bases, en fonction de vos envies (et du contenu de votre frigo).

Voici quelques options qui fonctionnent à merveille :

  • Riz blanc : un classique indétrônable. Facile, rapide et neutre, il absorbe la sauce comme une éponge. Préférez un riz jasmin ou basmati pour plus de parfum.
  • Nouilles aux œufs : elles apportent une texture plus souple et une vraie touche comfort food. À découvrir notamment dans cette recette de soupe asiatique au poulet, qui mise aussi sur le moelleux.
  • Chow mein : pour les plus aventureux, pourquoi ne pas donner à votre steak au poivre un twist sino-américain ? Le chow mein maison, c’est simple, rapide et très efficace.

Et si vous cherchez un complément plus rustique, pensez au pain blanc rustique ou au pain de mie facile de Yummy Recettes. Ils se marient à merveille avec une sauce onctueuse comme celle-ci.

Variantes gourmandes : faites parler votre créativité

Ce qui rend ce steak au poivre à la mijoteuse si intéressant, c’est sa modularité. Une fois que vous maîtrisez la base, tout devient possible.

Voici quelques idées pour personnaliser la recette selon vos goûts ou les saisons :

  • Ajoutez des champignons : pour une version plus « forêt », type bœuf Stroganoff, incorporez des champignons de Paris en fin de cuisson. L’UMAMI en plus, sans effort.
  • Rehaussez avec du gingembre ou du piment : quelques copeaux de gingembre frais ou une pincée de piment d’Espelette changent complètement l’aromatique du plat.
  • Testez la touche asiatique : un filet de sauce hoisin ou quelques gouttes d’huile de sésame grillé suffisent à donner un virage wok à votre steak.
  • Ajoutez de la fraîcheur : au moment du service, parsemez de coriandre fraîche, de ciboulette ou de persil plat. L’herbe fraîche vient équilibrer la richesse de la sauce.

Cette logique d’adaptation rappelle celle qu’on retrouve dans des plats comme ce pain aux graines de chia sans farine, où l’on peut facilement moduler selon ses envies.

Un plat, plusieurs usages : ne jetez rien

Voici une anecdote perso. Il y a quelque temps, j’avais un reste de steak au poivre mijoté, et je n’avais ni riz ni pâtes sous la main. J’ai pris un petit pain de la veille, un peu de fromage, et j’en ai fait un sandwich chaud façon Philly cheese steak. Résultat ? Un déjeuner improvisé devenu mon nouveau favori.

Autres idées pour valoriser les restes :

  • Wrap express : avec une tortilla, un peu de crudités et une cuillère de yaourt nature.
  • Tacos fusion : ajoutez du chou rouge râpé et un filet de citron.
  • Gratin express : disposez les restes dans un plat, ajoutez de la purée et du fromage, passez au four.

Selon l’ADEME, un tiers des aliments produits est gaspillé chaque année. Ce type de recettes polyvalentes participe à limiter ce gâchis, tout en vous faisant gagner du temps et de l’argent.

Présentation : le détail qui fait tout

On a tendance à bâcler le dressage quand on mange seul, chez soi. Pourtant, un plat bien présenté est un plat qu’on savoure plus lentement, plus consciemment. C’est aussi un geste pour soi, une forme d’attention.

Quelques idées simples :

  • Servez sur une assiette blanche pour faire ressortir les couleurs de la sauce et des légumes.
  • Parsemez de graines de sésame, comme dans ce mocktail au pamplemousse qui mise sur les contrastes.
  • Ajoutez un petit accompagnement croquant : des pickles, une salade de fenouil ou un pain toasté maison.

Même en semaine, même après une journée bien remplie, prendre deux minutes pour dresser joliment son assiette, c’est offrir à son cerveau une pause esthétique. Et il en a besoin.

ous l’aurez compris, le steak au poivre à la mijoteuse, ce n’est pas qu’un plat. C’est une base riche, modulable, qui peut vous accompagner du dîner du mercredi soir au brunch du dimanche. Et si vous avez envie d’aller plus loin dans l’exploration de ces recettes hybrides et intelligentes, pourquoi ne pas tenter ces cookies gourmands faits maison, parfaits pour finir sur une touche sucrée ?

Dans la prochaine partie, on va plonger dans les fondements scientifiques de ce plat et décrypter pourquoi la mijoteuse reste l’un des meilleurs investissements culinaires que vous puissiez faire.

Recette mijoteuse steak poivré

Ce que dit la science (et les pros) : pourquoi la mijoteuse transforme vraiment votre cuisine

On pourrait croire que la cuisson lente n’est qu’une tendance parmi d’autres. Mais en réalité, elle repose sur des principes scientifiques solides et validés par des chefs comme par des nutritionnistes. Si vous avez déjà eu l’impression que vos plats étaient plus profonds en goût, plus tendres ou plus digestes après un passage en mijoteuse, ce n’est pas un hasard. Voici pourquoi ça fonctionne.

La magie des basses températures

Prenons un instant pour comprendre ce qui se passe dans votre mijoteuse. Contrairement à la cuisson rapide à feu vif, le mijotage opère autour de 85 à 95 °C, ce qui permet de dénaturer les protéines de la viande progressivement sans les dessécher. Résultat ? Une surlonge fondante, même si vous utilisez une pièce plus abordable.

Ce phénomène est lié à ce que les spécialistes appellent la gélatinisation du collagène. Lorsqu’on laisse le temps aux fibres musculaires de se détendre, elles se transforment doucement, et les tissus conjonctifs se liquéfient en une sauce riche et épaisse. C’est exactement ce que met en avant Harold McGee, auteur de La science des aliments, dans son étude sur les températures idéales de cuisson pour la viande.

Vous avez sûrement remarqué cette texture onctueuse dans d’autres plats, comme le gratin de pain de mie fondant ou même ce steak aux haricots façon mijotée, où la cuisson lente fait toute la différence.

Un plat plus digeste (et meilleur pour la santé)

D’un point de vue nutritionnel, la cuisson lente présente aussi des avantages. Elle nécessite peu ou pas de matière grasse ajoutée, car la viande cuit dans son propre jus, enrichi par les légumes. Selon un rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire), ce type de cuisson contribue à préserver certains nutriments sensibles à la chaleur excessive, comme la vitamine B12 ou le fer héminique.

Autre point à souligner : les arômes se diffusent mieux, ce qui permet de réduire la quantité de sel ou de sucre nécessaire. Dans notre steak au poivre, une seule cuillère à café de sucre suffit à équilibrer l’acidité des tomates et la puissance de la sauce soja. Une vraie économie de calories et un geste santé malin.

Et si vous êtes sensibles à l’index glycémique de vos plats, servir ce bœuf mijoté avec un pain complet aux graines plutôt qu’un riz blanc est une alternative simple et efficace.

Un outil validé par les pros

Il est intéressant de noter que de plus en plus de professionnels de la restauration utilisent aujourd’hui des techniques de cuisson sous-vide basse température, qui s’inspirent directement du principe de la mijoteuse. Alain Passard, chef triplement étoilé, évoque régulièrement la notion de « cuisson respectueuse » dans ses ateliers, où le but est de laisser le produit s’exprimer sans le brusquer.

Même les nutritionnistes plébiscitent ce type de cuisson dans le cadre d’un mode de vie actif. Dans une étude publiée par The British Journal of Nutrition, des chercheurs ont constaté que la digestion des protéines animales était facilitée par une cuisson lente, comparée à une cuisson agressive type grill ou poêle.

Alors, non, la mijoteuse n’est pas un gadget de grand-mère. C’est un allié moderne, compatible avec vos journées chargées, vos objectifs bien-être et votre envie de manger mieux. D’ailleurs, dans mon propre cas, c’est aussi un moyen de me reconnecter à une forme de cuisine plus réfléchie, où je ne jette pas des choses au hasard dans une casserole. Tout a un sens.

Une démarche anti-gaspillage et anti-stress

Enfin, parlons impact. Préparer un plat complet à la mijoteuse, c’est aussi éviter de cuisiner trois fois par jour, de multiplier les casseroles ou de jeter les légumes un peu fatigués qui traînent dans le bac du frigo. Vous pouvez facilement intégrer les restes dans la sauce — un fond de purée, quelques légumes oubliés, ou même des haricots cuits de la veille.

Selon l’ADEME, chaque foyer français jette en moyenne 30 kg de nourriture par an. En planifiant des plats comme ce steak au poivre mijoté, vous contribuez à réduire ce gaspillage, tout en gagnant du temps et de l’argent.

Si ce sujet vous parle, vous apprécierez sans doute cette recette de pain artisanal à 4 ingrédients, qui s’inscrit elle aussi dans une démarche simple, durable et savoureuse.

Steak tendre à cuisson lente

Pourquoi ça marche : la science et l’expertise derrière le steak au poivre à la mijoteuse

On a souvent l’impression que ce qui mijote lentement est forcément bon. Mais est-ce juste une croyance populaire ou y a-t-il des raisons concrètes derrière ce constat ? Spoiler alert : la cuisson lente repose sur des bases scientifiques solides. Et comprendre ce qui se passe dans votre mijoteuse permet de mieux cuisiner… sans même lever le petit doigt.

La cuisson lente, une affaire de chimie et de patience

Lorsque vous laissez votre steak au poivre mijoter plusieurs heures, ce n’est pas simplement pour le plaisir de « laisser faire ». Ce qui se joue dans la cuve, c’est une transformation lente des protéines musculaires et du collagène.

  • À basse température, entre 80 et 90°C, la viande ne se contracte pas brutalement, ce qui évite qu’elle durcisse.
  • Le collagène se décompose progressivement en gélatine, ce qui rend le bœuf incroyablement tendre, presque fondant.
  • Les arômes ont le temps de se développer et de se marier harmonieusement.

Ce processus est bien documenté dans l’ouvrage La cuisine, c’est aussi de la chimie de Raphaël Haumont, chercheur en physico-chimie alimentaire. Selon lui, « le secret du goût réside dans le temps et la maîtrise des températures » — exactement ce que la mijoteuse permet.

Cette lente alchimie se retrouve aussi dans des plats comme le pain blanc rustique ou les fusillis aux haricots, où la cuisson douce favorise l’absorption des saveurs.

Moins d’énergie, plus de nutriments

Une idée reçue consiste à penser que cuire longtemps consomme plus d’électricité. Pourtant, selon une étude du National Renewable Energy Laboratory, une mijoteuse de 250 watts utilisée pendant 8 heures consomme moins qu’un four électrique utilisé 1 heure à 200°C. C’est étonnamment économique.

Mais ce n’est pas qu’une question d’énergie. La cuisson lente a aussi des bénéfices nutritionnels :

  • Elle permet de préserver les vitamines hydrosolubles, comme la B1 ou la B12, mieux qu’une cuisson rapide à feu fort.
  • Les légumes mijotés libèrent progressivement leurs minéraux dans la sauce, enrichissant naturellement le plat sans additifs.

Le site Passeport Santé note d’ailleurs que les méthodes de cuisson douce sont parmi les plus recommandées pour limiter l’oxydation des bons gras et la dénaturation des protéines.

Vous cherchez une recette riche en nutriments et facile à digérer ? Essayez ce pain aux graines de chia et avoine, parfait avec un reste de sauce mijotée.

L’avis des pros : la mijoteuse, un outil sous-estimé

C’est une anecdote que je n’oublierai jamais : lors d’un atelier culinaire avec une cheffe pâtissière parisienne, elle nous confie qu’elle prépare son ragoût maison… dans une mijoteuse. « J’ai beau avoir des fours de compétition, rien ne vaut une cuisson lente pour les plats du quotidien », expliquait-elle.

Elle n’est pas la seule. Dans son ouvrage Le Goût du Temps, Thierry Marx défend une approche du temps long en cuisine, qu’il oppose au fast-food généralisé. Pour lui, « la vraie cuisine, c’est celle qui respecte les rythmes du produit« .

Aujourd’hui, même dans les cuisines semi-professionnelles, on voit réapparaître ces appareils “simples” mais redoutablement efficaces. Vous préparez un plat, vous partez au travail, vous rentrez, tout est prêt.

Un bénéfice souvent oublié : le mental

Cuisiner à la mijoteuse, c’est aussi libérer de l’espace mental. Ce n’est pas un détail, surtout quand on jongle entre réunions, transports et notifications incessantes. En planifiant un plat comme ce steak au poivre, vous gagnez :

  • du temps le soir
  • un sentiment d’anticipation positif (l’odeur en rentrant, ça compte)
  • une vraie satisfaction d’avoir cuisiné maison sans stress

C’est ce qu’on appelle la charge cognitive allégée. Un principe également présent dans le meal prep ou le batch cooking, de plus en plus adoptés par les trentenaires urbains, selon une étude de LSA en 2023.

Et si on ajoutait à cela le plaisir d’un petit dessert préparé à l’avance ? Ces cookies moelleux aux pépites de chocolat seront parfaits pour conclure votre repas mijoté en beauté.

En bref : cuire lentement, c’est cuisiner intelligemment. Non seulement vous boostez les saveurs et la texture, mais vous améliorez aussi la valeur nutritionnelle de vos plats, vous réduisez votre empreinte énergétique et vous faites du bien à votre emploi du temps. Ce n’est pas juste une technique, c’est une stratégie de vie. Et à l’heure où tout va vite, prendre le temps en cuisine est peut-être l’acte le plus moderne qu’on puisse faire.

Print
clock clock iconcutlery cutlery iconflag flag iconfolder folder iconinstagram instagram iconpinterest pinterest iconfacebook facebook iconprint print iconsquares squares iconheart heart iconheart solid heart solid icon
Steak au poivre à la mijoteuse

Steak au poivre à la mijoteuse

  • Author: Sozan
  • Prep Time: 20 minutes
  • Cook Time: 6 à 8 heures (basse température) ou 3 à 4 heures (haute température)
  • Total Time: 6 heures 30 à 8 heures 30
  • Yield: 6 portions 1x
  • Category: Plat principal
  • Method: Cuisson lente (mijoteuse)
  • Cuisine: Française
  • Diet: Low Fat

Description

Un plat mijoté savoureux et réconfortant à base de bœuf, de poivrons et de tomates, idéal pour un dîner facile en semaine.


Ingredients

Scale
  • 900 g de bœuf (surlonge), coupé en lanières de 5 cm
  • 3 cuillères à soupe d’huile végétale
  • ¾ cuillère à café d’ail en poudre
  • 1 cube de bouillon de bœuf
  • 60 ml d’eau chaude
  • 1 cuillère à soupe de fécule de maïs
  • ½ tasse d’oignon haché
  • 2 gros poivrons verts, grossièrement coupés
  • 1 boîte (410 g) de tomates cuites, avec leur jus
  • 3 cuillères à soupe de sauce soja
  • 1 cuillère à café de sucre blanc
  • 1 cuillère à café de sel

Instructions

  1. Saupoudrer les lanières de bœuf avec l’ail en poudre.
  2. Faire chauffer l’huile dans une grande poêle à feu moyen et faire dorer le bœuf environ 5 minutes de chaque côté.
  3. Transférer le bœuf dans la mijoteuse.
  4. Dissoudre le cube de bouillon dans l’eau chaude, puis incorporer la fécule de maïs jusqu’à dissolution complète.
  5. Verser ce mélange sur le bœuf dans la mijoteuse.
  6. Ajouter l’oignon, les poivrons, les tomates avec leur jus, la sauce soja, le sucre et le sel.
  7. Mélanger légèrement pour bien répartir les ingrédients.
  8. Couvrir et cuire à haute température pendant 3 à 4 heures, ou à basse température pendant 6 à 8 heures.
  9. Servir chaud sur du riz blanc, des nouilles aux œufs ou du chow mein.

Notes

  • Vous pouvez remplacer les poivrons verts par des poivrons rouges pour une touche sucrée.
  • La recette se réchauffe très bien et peut être congelée en portions individuelles.
  • Ajoutez un peu de gingembre frais pour une version plus relevée.
  • Servez avec du pain maison pour accompagner la sauce.

Nutrition

  • Serving Size: 1 portion (environ 240 g)
  • Calories: 301
  • Sugar: 5 g
  • Sodium: 650 mg
  • Fat: 12 g
  • Saturated Fat: 4 g
  • Unsaturated Fat: 7 g
  • Trans Fat: 0 g
  • Carbohydrates: 15 g
  • Fiber: 2 g
  • Protein: 32 g
  • Cholesterol: 75 mg

Keywords: steak au poivre, mijoteuse, bœuf mijoté, recette facile, cuisson lente, plat réconfortant

Laisser un commentaire

Recipe rating